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LE TRAMWAY TAIN CHANOS ROMANS

Le passage du tramway à Chanos Curson

Quelques données générales:

 

Site: http://www.rvd.free.fr/lechemindeferdepartementaldeladrome_leslignes_tain_stdonat_romans.htm

 

Ouverture de la ligne 16 juin 1894 / Fermeture 1er octobre 1934

 

Arrêts : ST DONAT - MARSAZ - CLERIEUX - TAIN L'HERMITAGE P.L.M. -TAIN VILLE - MERCUROL - CHANOS-CURSON - BEAUMONT MONTEUX - CLERIEUX - GRANGES LES BEAUMONT - ROMANS VILLE - ROMANS P.L.M.

 

Le parcours Tain à Romans avait une longueur de 18 kms.

2 ans plus tard, soit en 1896, on ouvrit un tronçon de 9 kms reliant Clérieux à Saint Donat.

 

...vers Romans

...vers Tain

La Veaune

zone où le tram passait d'un bord de la route à l'autre bord.

Lieu où la locomotive se ravitaillait en eau

Plateforme qui permettait le transport de matériaux par la voie spéciale (ici en violette) pour l'usine électrique de Câteauneuf.

Gare de CHANOS

Anecdotes locales: 

 

La voie ferrée venant de Tain longeait la route par le sud pour arriver à la Gare de Chanos.

 

Arrivée à Curson, elle traversait la route pour la suivre côté nord, afin d'utiliser des espaces libres. La partie sud était bordée de maisons.

 

En tournant pour suivre la Veaune, le tram faisait un arrêt pour faire le plein d'eau ("il faisait l'eau"), élément essentiel à la locomotive à vapeur. En effet, un bassin ("le gouffre") avait été creusé dans le lit de la Veaune afin d'y pomper l'eau. Une grue hydraulique avait été installée.

 

A la sortie de Curson, à l'endroit du nouveau rond point, le tram traversait à nouveau la route pour revenir côté sud.

Exemples de grues hydrauliques

Exemples de locomotives à vapeur s'alimentant en eau. En haut à droite, certainement comme à Curson.

Anecdotes locales: 

 

A la sortie de Curson, au niveau des Hauches, partait une voie spéciale pour acheminer les matériaux  servant à la construction de l'usine électrique de Châteauneuf sur Isère.

Une plateforme permettait de récupérer les matériaux qui arrivait de la gare de Romans.

Aux Hauches, on peut voir le mur reconstruit sur l'ancien passage de cette voie.

...vers Châteauneuf sur Isère

Le parcours du tramway de Tain à Romans avec le tronçon vers Saint Donat

 

 

Le point de départ de cette ligne était la gare P.L.M. de Tain. Par un pont elle franchissait la ligne P.L.M. Lyon-Marseille.

Suivant la route elle arrivait proche de la gare P.L.M. de Romans. Elle avait des quais communs de transbordement avec le P.L.M.

Un atelier de réparation existait à Romans. Il fut supprimé en 1908 au bénéfice de Bourg de Péage, suite à la construction du Pont Neuf. La ligne de Clérieux à St Donat suivaint la route.

 A la bifurcation de Clérieux les voyageurs venant de la direction de Tain et à destination de St Donat changeaint de train.

Emplacement réel

 

Emplacement supposé

Gare Romans

Gare Tain

Gare Marsaz

Gare Mercurol

Gare Marsaz

Pont du tram à Clérieux

Route surélevée du tram entre  Clérieux et Marsaz

 Un peu d'histoire: 

 

la fabrication de locomotives à vapeur (essentiellement à voie métrique), débuta en 1889 ou 1890. Une voie métrique est une voie ferrée dont l'écartement des rails est de 1 000 mm. Elle fait partie des voies étroites.

 

Elle est réputée être plus économique que la voie normale (1435 mm), car utilisant du matériel plus léger :

elle occupe une emprise au sol moins importante ;

elle accepte des courbes plus serrées ;

elle autorise des rampes plus élevées, grâce à la crémaillère ;

elle nécessite des ouvrages d’art moins nombreux;

 

Bifurcation de Clérieux

Les locomotives à vapeur et l'eau:

 

Les locomotives à vapeur  étaient les reines du rail et le restèrent jusqu’en dans les années 1970 (l’abandon définitif de la vapeur date de 1974).

 

Elles avaient leurs exigences avec par exemple un besoin important en eau. En effet, pour fonctionner, elle avait besoin d'un combustible (en général le charbon) et d'eau. Dans la chaudière, l'eau est transformée en vapeur. Une fois que la vapeur a été utilisé dans les cylindres, elle est rejetée dans l'athmosphère. Régulièrement le train doit s'arrêter "pour faire de l'eau".

 

Les gares étaient donc équipées de châteaux d’eau, capables d’assurer un gros débit dans un temps très court. Des grues hydrauliques assuraient le remplissage des tenders d’eau dont la capacité était en général de 30 m3.

 

Sur ce type de locomotive, les réservoirs d'eau appelés aussi caisses à eau sont disposés de chaque côté de la chaudière à l'emplacement des tabliers,

 

Site:  http://roland.arzul.pagesperso-orange.fr/etat/voie_signaux/prisedeau.htm

Infos sur les locomotives à vapeur utilisées sur les lignes du Chemin de fer départemental de la Drôme. (Dont la ligne Tain / Romans)

 

Sites: 

Les constructeurs:

 

Les locomotives à vapeur utilisées dans la Drôme sont essentiellement des Weidknecht ( 12 vers 1893), Corpet-Louvet (3 en 1896) et des Pinguely (13 de 1897 à 1908).

Weidknecht: siège et usine à Paris

 Corpet-Louvet: siège et usine à Paris

Pinguely: entreprise de mécanique située à Lyon. Entre 1881 et 1932 Pinguely fabrique 361 locomotives

 

Sites: http://fr.wikipedia.org/wiki/Weidknecht

 

          http://fr.wikipedia.org/wiki/Corpet-Louvet

 

          http://fr.wikipedia.org/wiki/Pinguely

 

 

 Le  site suivant: http://www.forum-train.fr/forum/viewtopic.php?f=19&t=5852

 

                 ... énumère l'affectation de ces 361 locomotives. Pour la Drôme, nous pouvons noter les suivantes:

 

  • La 16 devint la n°8 Marguerite, et fut mise à voie normale. Disparition en ?                                                                                         

  • La 17 devint la n°9 France, puis fut rachetée par M. Jamet, et enfin par M. Stefanazzi. Pour une raison que j'ignore on lui attribué le n°16, elle a roulé au MTVS de 1990 à 2002, et est actuellement en dépôt au Petit Anjou, chaudière en chute de timbre. Numérotées 16 et 17 dans la Drôme, elles roulèrent jusqu'à la fermeture de la ligne de Châtillon à Pont-de-Quart, puis furent vendues à Ruvenhorst & Humbert.                                                                                                

  • N°19 à 21 (par la suite 18 à 20), 1899. Type 67 030T de 18 tonnes à vide                                                                                             

  • N° n°67 à 69, Compagnie des CF de la Drôme                                                           

  • N° 140-141 - Tramways de la Drôme n°21-22 - 1903 - type 67
    Ligne de Pont-en-Royans

                                                                    

  •  N° 199 à 202 - CF de la Drôme n°23 à 26 - 1906 - types X et 38                                 

  •  N° 229-230 - CF de la Drôme n°27-28 - 1908 - type ?

 

Vue de la 16 à Châtillon-en-Diois, on peut remarquer la cabine légère, qui sera renforcée par la suite.

Locomotive n°16 des Chemins de fer de la Drôme, CFBS, MTVS puis AAPA depuis deux ans :

 

Site: http://www.petit-anjou.fr/

Je Â«â€¯PlaqueCorpet » par Photo personnelle — Collection personnelle. Sous licence CC BY-SA 3.0 via Wikimedia Commons - http://commons.wikimedia.org/wiki/File:PlaqueCorpet.jpg#mediaviewer/File:PlaqueCorpet.jpg

 

Une Corpet- Louvet à la gare de Grignan

Les horaires ROMANS / TAIN été 1927

 

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